Réunis, ce 17 janvier, en conseil d’agglomération, les élus du Grand Montauban ont franchi un nouveau pas dans la chasse aux mégots sur la voie publique en décidant de passer un contrat avec l’éco-organisme Alcome (voir 10 et 12 août 2021)
Pour l’intercommunalité, le jeu en vaut la chandelle. Le partenariat lui rapportera 100 000 euros en 2022, puis 135 000 euros les cinq années suivantes, selon La Dépêche. L’objectif est de réduire le nombre de mégots jetés au sol de 40 % en six ans.
•• Dans le contrat, l’organisme devra fournir des cendriers de poche réemployables (50 cendriers pour 1 000 habitants), des cendriers de rue et appuyer les campagnes de sensibilisation. « En six mois d’existence, nous avions déjà enregistré, le 11 janvier dernier, les inscriptions de 117 communes sur notre plateforme informatique » a indiqué, à cette occasion, Marie-Noëlle Duval, directrice générale d’Alcome (voir 28 décembre, 22 novembre, 6 octobre 2021).
Dans ce dossier, le Grand Montauban cherche, au-delà d’un simple rappel aux règles élémentaires du civisme, à faire prendre conscience à chacun de l’impact catastrophique sur l’environnement de ce geste si répandu.
•• Et des mégots de cigarettes jetés dans les rues, il y en a encore beaucoup : « c’est un vrai problème que l’on a du mal à endiguer » souligne l’élue en charge des questions environnementales, Marie-Claude Berly.
Ce que confirme un agent de la propreté : « c’est dingue des fois, tout ce que je peux collecter. En plus, il ne s’agit pas toujours de gens qui circulent à pied dans la rue et qui écrasent leurs clopes, mais aussi de personnes qui jettent leurs mégots depuis les fenêtres des immeubles et qui prennent donc la rue comme un cendrier. »