Lors de son Conseil municipal du lundi 4 octobre, une des délibérations soumises au vote a proposé une convention avec Alcome (éco-organisme de la filière mégots / voir 11 et 12 août).
« Nous sommes parmi les premières collectivités à proposer cette convention » a déclaré à Sud-Ouest Nadège Lauzzana, adjointe en charge du dossier.
La convention soumise aux élus stipule qu’il y a des missions de sensibilisation menées par Alcome, pour réduire les mégots sur la voie publique. Cela passe, entre autres, par la mise à disposition de supports de sensibilisation en direction des consommateurs, notamment par le biais des buralistes ou du portail de l’éco-organisme.
•• Mais il y a également un volet de soutien financier. En deux parties.
Tout d’abord, Alcome s’engage à mettre à disposition des équipements « de façon ciblée » : cendriers de poche, cendriers de rue, « notamment auprès des bars et restaurants », souligne Nadège Lauzzana… Mais aussi de participer au nettoyage et à la collecte des mégots.
Pour cela, point de nuage de fumée, il s’agit de monnaie sonnante et trébuchante, commente Sud-Ouest. C’est bien la Ville qui s’engage à réduire de 20 % le nombre de mégots « abandonnés illégalement dans l’espace public », au 31 décembre 2023 et 35 % au 31 décembre 2025.
•• C’est également la Ville qui est chargée d’établir un diagnostic, un plan d’action et se charge de l’entretien, la collecte et le traitement des mégots dans les cendriers publics. Mais c’est bien l’éco-organisme qui finance, en fonction d’un barème national (…)
La convention est signée pour six ans.