Si des communes de l’agglomération nantaise mettaient déjà en place des dispositifs contre la pollution des mégots abandonnés, une action coordonnée et généralisée n’existait pas à l’échelle de la Métropole (662 200 habitants). C’est désormais le cas. Le vendredi 7 avril, lors du dernier conseil métropolitain, une délibération a entérinée la signature d’un projet de contractualisation avec l’éco-organisme Alcome.
« La convention signée porte sur trois éléments. Il y aura des opérations de sensibilisation auprès du grand public, la mise à disposition d’outils de collecte individuel ou collectif ainsi que le versement d’un soutien financier pour le nettoiement des mégots abandonnés sur l’espace public » précise, dans Le Figaro, Jean-Claude Lemasson, maire de Saint-Aignan de Grand Lieu et vice-président de Nantes Métropole en charge du nettoiement (au centre sur la photo).
Dans ce cadre, Alcome va notamment mettre gratuitement à disposition de Nantes Métropole des cendriers de poche réemployables qui seront distribués chez les buralistes ainsi que dans les bars et restaurants. Le volume prévu est de 50 cendriers pour 1 000 habitants par an. Pour la métropole, cela représente donc 30 000 cendriers de poche chaque année.
En complément, des cendriers de rue seront aussi déployés dans des points de concentration identifiés. Charge à Nantes Métropole de les entretenir et d’assurer la gestion des mégots collectés.
Reste à savoir combien cela coûtera : « le budget sera connu à terme issu, sachant que la convention doit s’achever le 9 août 2027. Il va dépendre de l’analyse des moyens nécessaires faite par Alcome et des versements de subventions spécifiques que cela implique » évoque l’élu. (Voir aussi 6, 10 et 23 février).