Philippe Coy est intervenu au Grand Matin de Sud Radio, ce mardi 5 décembre, à propos de la présentation du Plan national de lutte contre le trafic de tabac (voir 4, 5 décembre et ce jour).
C’est une prise conscience de l’ampleur que représente ce fléau du marché parallèle du tabac sur tout le territoire. Et je suis très heureux d’accompagner le ministre (pour la présentation de ce plan à la frontière franco-espagnole) un mois après son annonce au congrès des buralistes (voir 22 octobre). Il dévoile ce nouveau plan de lutte contre le marché parallèle qui répond désormais à des critères de criminalité.
Le choix du site des Pyrénées-Orientales est emblématique et encore plus pour les buralistes de la région. Nous y étions en février à l’occasion du bilan de la Douane (voir 14 février) et Gabriel Attal a voulu marquer son empreinte pour ce message ce message fort de lutte avec des moyens amplifiés pour la mission de la Douane qui fait un travail remarquable au quotidien.
Plus de contrôles, plus de douaniers … Je salue d’abord la prise de conscience des pouvoirs publics. Il y a quelques années, c’était une vue de l’esprit porté par la profession des buralistes. On a bien vu avec le rapport d’Éric Woerth les plus 30 % de vente sur le territoire durant les confinements.
Tout cela est synonyme de l’évasion des clients vers le marché parallèle aux portes des frontières, mais également avec le nouveau phénomène qu’est la contrefaçon avec des produits importés de pays où il y a des usines illégales.
Il y a quelques années, on a dénoncé sur votre antenne le trafic via les autocaristes qui organisaient des voyages en Andorre … Aujourd’hui, avec la criminalité organisée, vous avez une offre sur le digital, à la sortie des gares des grandes métropoles … Partout il y a du tabac à moindre coût.
Il était nécessaire que l’État s’engage fortement avec des moyens humains et techniques et surtout une répression pénale à la hauteur des enjeux. Photo : Confédération