En déplacement à Besançon (Doubs) ce jeudi 5 octobre, Philippe Coy a été appelé à commenter, au 12/13 de France 3 Franche-Comté, la décision du Conseil d’État de demander au Gouvernement de revoir les limites actuelles à la quantité de tabac que peut ramener un particulier d’un pays de la Communauté européenne (une cartouche de cigarettes, soit 200 cigarettes) pour en revenir à des limites en conformité avec la réglementation européenne (quatre cartouches de cigarettes, soit 800 cigarettes / voir 1er et 5 octobre).
•• Philippe Coy : « je crois que la politique de santé publique du Gouvernement français doit être respectée. Et j’espère que le Gouvernement maintiendra le seuil à 200 cigarettes pour donner tout simplement à nos forces de l’ordre les moyens de contrôler, sans empêcher la libre circulation à titre individuel.
« Il s’agit au moins de donner un cadre à ce type de transport sachant que 30 % du tabac consommé en France n’est pas issu du réseau des buralistes. »
•• Interrogé par Var-Matin, Pierre Romero (président des buralistes des Alpes-Maritimes, membre du Conseil d’administration de la Confédération) plaide pour le maintien du cadre français actuel : « on attend les retours de l’État sur ce sujet. Mais la position de Philippe Coy est même partagée par d’autres collègues européens.
« On peut considérer que notre position est bonne pour la santé publique et les recettes fiscales, et qu’elle a plutôt lieu d’être confirmée que mise de côté pour d’obscures raisons réglementaires. »