Une nouvelle étude internationale établit que les fumeurs sont encore très mal informés sur l’existence de produits alternatifs à la cigarette conventionnelle. Quand ils ne sont pas les victimes de « fake news » sur le sujet.
C’est du moins ce qui ressort de la vaste enquête du cabinet Povaddo (voir 16 avril 2019), réalisée dernièrement auprès de 30 000 adultes dans 26 pays et commandée par Philip Morris International.
On retiendra parmi les informations significatives apportées par cette enquête :
•• 79 % des personnes composant l’échantillon estiment que les fumeurs adultes (qui ne souhaitent pas s’arrêter) devraient avoir facilement accès à une information appropriée sur les alternatives sans fumée disponibles. Cette proportion monte à 87 % parmi les fumeurs.
•• Mais en attendant, 45 % de l’échantillon total pensent que l’e-cigarette est aussi (voire plus) nocive que la cigarette combustible. 46 % estiment la même chose du tabac chauffé.
•• 33 % des fumeurs de l’échantillon déclarent un manque d’information sur ces nouveaux produits et 32 % estiment qu’il est, de toute façon, plus facile de se procurer des cigarettes traditionnelles.
•• Pourtant 91 % des fumeurs qui sont passés à autre chose – vapotage ou tabac chauffé – confirment que le fait de savoir en quoi ces produits se distinguent de la cigarette … a représenté une aide pour franchir le pas vers les produits de nouvelle génération.
•• 82 % du total de l’échantillon trouveraient normal (et même souhaitable) que les autorités régulatrices prennent en considération les données scientifiques mises à disposition par les fabricants.
•• « L’opinion attend que les autorités régulatrices et de santé publique arrivent à un consensus scientifique sur ces alternatives sans fumée et permettent une information, basée sur des preuves, concernant ces produits » commente Grégoire Verdeaux, senior vice-président of external affairs chez Philip Morris International (voir 27 août 2020).