Les utilisateurs qui ne veulent pas « se prendre la tête » ; ceux qui, en fonction du moment, fument des cigarettes traditionnelles ou vapotent pour le plaisir. Tel est le positionnement commercial de la « Jai » (prononcer « djaille »), commercialisée par Seita chez les buralistes, à partir de cette semaine (voir Lmdt des 5 février et 27 janvier).
Deux observations simples, de terrain, sous-tendent ce positionnement :
• 80 % des consommateurs se disent « dupliquant » (consommateurs à la fois d’e-cigarettes et de cigarettes conventionnelles) ; en même temps, la tendance générale dans le vapotage est à la recherche du plaisir apporté par des goûts uniques ;
• beaucoup de ces consommateurs-là n’ont guère envie de consacrer des recherches interminables pour repérer – quelle boutique ? Internet ? Sinon, où cela ailleurs ? – telle ou telle marque parmi une offre hétérogène, si ce n’est hétéroclite.
Retrouver un produit simple, sympa et de qualité, facilement en France parce que présent chez les buralistes, voilà la solution proposée, avec Jai, par Seita et Fontem Ventures (filiale d’Impérial Tobbacco qui met des moyens industriels considérables dans son lancement).
Avec la promesse de permettre aux buralistes de développer leur position sur un marché, moins effervescent qu’il y a deux ans, mais qui est bel et bien là.