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17 Août 2021 | Trafic
 

Nos lecteurs ont déjà pris connaissance, au début de cet été, des chiffres du rapport KPMG sur le marché parallèle des cigarettes en France (part de ce qui ne vient pas du réseau des buralistes dans la consommation totale) : soit 30,4 % (voir 24 juin).

•• En fait, d’après KPMG, le réel marché français des cigarettes, en 2020, s’est décomposé de la façon suivante :
35,4 milliards de cigarettes achetées dans le réseau des buralistes (-1,3 milliard de moins par rapport à 2019).
3,7 milliards de cigarettes achetées (dans les quantités autorisées ou pas) à l’étranger. Contre 8,57 milliards l’année précédente. Ce qui s’explique par les restrictions à la circulation dues au confinement.
11,7 milliards de cigarettes de contrebande et de contrefaçon (+ 4,5 milliards).

Sur le total de la consommation (50,8 milliards de cigarettes), le marché parallèle représente donc 30,4%.  Ce marché parallèle se décomposant entre les achats à l’étranger en diminution (7,3 % du total de la consommation) et la contrebande-contrefaçon en augmentation (23,1 %).

•• Les 11,7 milliards de cigarettes de contrebande-contrefaçon se répartissent, toujours d’après le rapport KPMG, de la façon suivante :

 5,9 milliards de cigarettes de contrefaçon (fabriquées illégalement dans une usine clandestine) ;
 5 milliards de cigarettes de contrebande (fabriquées légalement dans un autre pays mais importées frauduleusement) ;

•• 700 millions de cigarettes « illicit-whites » (marques blanches illicites correspondant à des références non-homologuées en France).

À elles seules, les cigarettes de contrefaçon sur le marché français ont vu leur volume augmenter de 5,1 milliards l’année dernière. Sachant que les emballages contrefaits portaient principalement la marque Marlboro. La majorité indiquant aussi la mention « dutyfree ».