La dernière étude KPMG sur le marché parallèle du tabac (la part de la consommation de cigarettes qui ne provient pas du réseau des buralistes) fait état, pour 2021 sur le marché global français, du niveau record de 35,4 % avec 15,4 % pour la seule contrefaçon (voir 23 juin).
Ce chiffre proprement ahurissant est à mettre en relation avec un taux de prévalence tabagique particulièrement élevé (25,5 % de fumeurs de plus de 18 ans).
Il est aussi à mettre en relation avec le fait que nous soyons parmi les rares en Europe à avoir adopté le paquet neutre … et surtout que nous disposions des prix de vente officiels les plus élevés d’Europe.
En 2021, la France a vu les ventes dans le réseau des buralistes baisser de 6 % en volume, alors que la consommation des cigarettes a progressé de 1 %. Qui peut encore être convaincu du bon fonctionnement de l’outil fiscal pour faire baisser réellement le tabagisme ?