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29 Sep 2022 | Profession
 

La présentation du Projet de Loi de Financement de la Sécurité sociale (PLFSS 2023), avec son volet tabac (voir 26 et 27 septembre), amène la presse à donner la parole aux élus départementaux des buralistes (voir 28 septembre). 

•• « Les hausses de prix vont avoir un impact social sur les personnes à petits revenus pour qui la cigarette est une échappatoire » souligne Christophe Vogelbacher, président des buralistes du Territoire de Belfort. Une partie de la clientèle belfortaine n’hésite pas à faire le voyage, en covoiturage parfois, pour aller se fournir en Allemagne (6 euros) ou en Suisse (7 euros). « Sur les six premiers mois de l’année, dans le Territoire, nous avons perdu 16,56 % sur la vente des cigarettes, en volume, par rapport à la même période en 2021. » (L’Est Républicain).

•• « En Corse, de très nombreux buralistes ont joué le jeu en faisant appel au fond de Transformation, mais cela ne suffira pas » prévient José Oliva, président de la fédération des buralistes de Corse et membre du conseil d’administration de la Confédération.  « La particularité, en Corse, c’est que pour certains buralistes, l’achat de tabac moins cher par les touristes, pendant la saison, est une source de revenus difficile à compenser. Nous sommes conscients de la nécessité de diversifier nos activités. » (Corse Matin).

•• « Je fais partie des 23 500 préposés de l’État que l’on fait crever à petit feu au prétexte de santé publique » dénonce Lionel Parenti, buraliste à Épinal (Vosges). « La hausse du tabac annoncée par Élisabeth Borne est l’augmentation de trop « estime Lionel Parenti, buraliste à Épinal (Vosges ). (…) Nous, buralistes, avons été considérés comme des commerces essentiels pendant le confinement . On est plusieurs milliers à avoir des crédits à supporter, nous travaillons entre 70 et 80 heures par semaine et pour s’en sortir, on se diversifie.  » (Sud Radio, « Parlons vrai chez Bourdin »). 

•• « À chaque hausse des prix, le gouvernement justifie cela par une baisse de la consommation en France. C’est faux. La consommation, elle, est toujours alimentée par le marché noir, la revente illégale et la contrebande en provenance de l’étranger » déclare Bruno Fournès, secrétaire général de la fédération des buralistes des Pyrénées-Orientales. « L’État encourage le trafic … j’espère surtout que la commission des buralistes sur les ventes de tabac va aussi être réévaluée du montant de l’inflation en 2023 » (France 3 Occitanie).