Il n’y en aura que deux en 2023 … C’est dire si ce premier vendredi 13 de l’année devrait attirer les superstitieux chez les buralistes (voir 12 janvier). Ces derniers ont mis toutes les chances de leur côté pour accueillir au mieux ce flux important de joueurs. Reportage à Reims par L’Union.
•• « C’est un gros jour pour nous, on travaille super bien ; sur les jeux à gratter, c’est 40 % de plus qu’une journée normale » concède l’un d’eux, qui prépare des pochettes à 13 euros pour l’occasion et découpe les tickets en avance pour ne pas être pris de court. « L’an dernier, ça avait bien marché. »
Le Super Loto de la Française des Jeux devrait lui aussi cartonner. « Les joueurs viennent surtout le jour même. On fait toujours un bon chiffre. Ce jour-là, ils misent plus que d’habitude, font deux grilles au lieu d’une. Ils se disent qu’ils ont plus de chance de gagner » poursuit le buraliste qui n’aura pas besoin de renforts pour absorber le flux supplémentaire : « avec deux équipes, une du matin et une de l’après-midi, on est assez ».
•• Un confrère, en revanche, a prévu de doubler ses effectifs pour faire face aux demandes du vendredi 13. « Ce sont des journées très particulières. Une autre l’est aussi pour nous, début février, celle des 100 millionnaires de l’EuroMillions. » Ces jours-là, le patron briefe ses équipes : pas question de vendre le moindre ticket à gratter à un mineur … la vigilance reste de mise, encore plus que le reste de l’année.
Mais les majeurs, eux, ont carte blanche ! :« ils vont jouer un peu à tout » prédit celui qui a les stocks nécessaires pour répondre à la demande. « Ils vont faire le Loto spécial, certains vont jouer aux courses. Le vendredi 13, on a majoritairement des clients qui croient en leurs chances, mais pour beaucoup, c’est une journée normale. »
Le buraliste attend un pic pour le milieu-fin de journée, à la sortie du bureau. Mais il est prêt. « On essaie d’apporter un vrai service. Je privilégie le flux, je ne veux pas que les gens attendent. » Sa bonne fortune à lui, serait d’avoir un gagnant parmi ses joueurs, à qui il souhaite bonne chance « en ces temps difficiles ».
•• Peut-être qu’un chanceux se cache également dans un tabac-presse en centre-ville. Ici aussi, la buraliste s’y prépare. « C’est une journée qu’on attend car c’est une bonne journée ! Ça ne va pas désemplir ».
Elle a prévu « d’être à deux » derrière le guichet pour l’occasion. « La Française des Jeux nous envoie de la publicité à mettre dans le magasin et a ressorti le jeu de grattage Jour de chance pour ce vendredi 13. »
Mais ce sont, selon elle,« surtout les Lotos » qui seront tentés, le Super Loto à 3 euros en tête. « Des gens vont en profiter pour repartir avec un grattage en plus », ajoute-t-elle. « Il y en a beaucoup qui ne jouent pas le reste de l’année et qui tentent leur chance le vendredi 13. ».