Accroche : « Il y a un aspect de la contrebande du tabac que tu ne vois pas ».
Sur la main : « Leur fiscalité, c’est toi qui la supportes ».
Texte : « Ouvre les yeux sur un problème qui nous concerne tous / Le tabac de contrebande, en Andalousie, c’est 300 millions d’euros d’évasion fiscale par an / Avec cet argent, on pourrait développer les services sociaux ou créer plus de 22 000 emplois / Un problème qui touche les Andalous et auquel nous pouvons tous remédier ».
Signature : « C’est important pour moi, c’est important pour tous / Halte à la contrebande de tabac ».
Tel est le texte du second visuel de la campagne de communication grand public que nous vous avons présentée hier (voir Lmdt du 15 septembre). Cette campagne est réellement massive : affiches de rue ; presse écrite régionale ; TV et radios ; site web dédié. Entamée le 10 septembre, elle dure quatre semaines.
Elle est signée par la « Mesa del Tabaco » qui réunit toute la filière professionnelle : planteurs, fabricants, logisticiens et buralistes/ estanqueros.
« La Mesa del Tabaco » a un porte-parole, Juan Páramo, qui s’exprime, ces jours-ci, dans la presse économique (deux extraits de ces interviews) :
• « De notre point de vue, il y a une évidente permissivité sociale par rapport à la contrebande du tabac et c’est pour cela qu’il est nécessaire de travailler à un changement de mentalité et à une sensibilisation de la population sur les conséquences des achats de cigarettes illégales. Nous souhaitons être capables de peser sur la demande ».
• « Avec cette campagne, nous entendons démontrer que le trafic du tabac constitue un problème quotidien pour tout le monde et que pour en venir à bout, il faut que toute la société se sente impliquée. Il est important que chacun sache combien cette fraude porte préjudice à l’économie du pays, facilite l’accès des mineurs au tabac et finance les mafias internationales. Dans un contexte où la contrebande du tabac s’est répandue en Espagne, tout particulièrement en Andalousie où le tabac non fiscalisé atteint 40 % de la consommation ».
A suivre.