« Je salue cette mesure annoncée par le ministre Thomas Cazenave », a réagi ce 3 août sur franceinfo Philippe Coy.
Ce jeudi matin, le ministre des Comptes publics a, en effet, annoncé que les buralistes victimes de dégradations et de vols ayant entraîné une fermeture pendant au moins trois jours consécutifs, lors des émeutes urbaines, pourront bénéficier d’une aide forfaitaire de 10 000 euros. « Ce dispositif viendra compléter la sécurité et l’appui économique aux collègues les plus sinistrés », souligne Philippe Coy (voir 3 août et ci-dessus).
•• Parmi les 545 buralistes sinistrés, « il y a divers niveaux », précise le président des buralistes.« 64 établissements ont été totalement détruits par le feu » et environ « 200 à 250 établissements n’ont pas pu rapidement reprendre une activité économique et accueillir les dix millions de clients », détaille Philippe Coy.
La Confédération des buralistes de France assure que la procédure pour obtenir cette aide est « simple et efficace ». Il suffit d’une « déclaration sur l’honneur de la fermeture des trois jours, la preuve du dépôt de plainte et une police d’assurance ». Ces seules trois pièces sont « nécessaires » pour effectuer cette déclaration « auprès de nos services ou des services de la Douane », précise Philippe Coy, l’objectif étant « d’être utile rapidement ».
•• Le versement « interviendra fin septembre ou début octobre pour accompagner cette situation qui a été douloureuse tant économiquement que psychologiquement pour bon nombre de mes collègues », ajoute encore le président de la Confédération des buralistes de France.
« Une centaine d’établissements restent totalement fermés. » Et pour ceux détruits par le feu, ils resteront encore fermés « plusieurs mois », selon Philippe Coy.