Ce 7 juillet, Philippe Coy est longuement intervenu en direct sur Sud Radio (au micro de Stéphanie de Muru) pour évoquer l’état d’esprit et la situation du réseau des buralistes, une semaine après les émeutes qui ont secoué le pays et … particulièrement les buralistes (voir 8, 7 et 6 juillet).
Extraits.
•• « Depuis une semaine, toutes mes pensées vont à mes collègues sinistrés et je leur consacre mon engagement pour réconforter moralement et réparer matériellement afin que tous puissent reprendre leur activité. Dans cette situation irrationnelle, nous devons tout faire pour que tout redémarre au plus vite. J’interviens aux côtés de nos élus départementaux qui sont sur le terrain et nous avons une mutuelle d’assurance.
Notre objectif est bel et bien de reprendre l’activité, de développer nos commerces et d’accueillir la clientèle. Être présents … pour les 10 millions de personnes qui fréquentent nos points de vente.
•• « Nous avons été particulièrement l’ objet d’attaques aux cotés des magasins d’alimentation et des pharmacies, par exemple … Nous avons plus de 480 collègues touchés dont un tiers en Ile-de-France. C’est un théâtre de désolation. Ce déferlement de haine à l’encontre de notre réseau nous inquiète. Pourquoi nous ? Certes, le tabac a une valeur marchande. Nous avons constaté des cas de revente, dans la rue, de produits dérobés.
Mais dans la plupart des cas, ces agressions ne sont pas réfléchies. C’est un éclat de violence irrationnel. Et cela arrive après les conséquences des perturbations des Gilets jaunes puis de la crise sanitaire … cela fait beaucoup pour l’activité de nos commerces.
•• « Dans les aides, tout le monde doit se montrer solidaires : l’État comme les régions. La solidarité nationale doit jouer.
•• « N’oublions pas que nous assurons avant tout du lien social. Nous donnons du sens à la proximité. C’est pour cela que nous avons hâte de redémarrer. »