« C’est un moment important pour la profession » a déclaré Philippe Coy, président de la Confédération nationale des buralistes, avant la signature, ce 28 septembre, de la convention territoriale relative à la sécurité des buralistes de Dordogne et à la lutte contre les marchés parallèles.
Elle vise notamment à « permettre aux buralistes de pouvoir réaliser leur profession dans de meilleures conditions » ajoute le président départemental de la fédération, Stephan Picaglia, dans La Dordogne Libre (voir aussi 28, 27 et 26 septembre).
•• Cette convention entre les forces de Police et de Gendarmerie, ainsi que la Douane, les parquets de Bergerac et de Périgueux et la préfecture, permettra d’une part de mettre en sécurité les buralistes.
« Elle vient en complément du Protocole d’accord de Transformation du réseau des buralistes avec l’intensification de la répression et la généralisation des fiches de signalement. La convention vise la sécurisation des débits de tabac contre les tentatives de cambriolage et les vols à main armée, ainsi que la lutte contre les marchés parallèles », explique Pascal Deladrière, Directeur régional des Douanes de Bordeaux.
•• La cellule régionale des Douanes, de 2018 à 2022, a porté 265 dossiers d’aide : études, coffres-forts, systèmes d’alarmes sonores, générateurs de brouillard, grilles métalliques, systèmes de vidéo surveillance … La convention prévoit que de nouveaux dispositifs techniques soient intégrés à cette liste. Elle inclut aussi la désignation de correspondants, d’interlocuteurs privilégiés côté gendarmerie et police, pour répondre plus rapidement aux besoins de sécurité et de sûreté des buralistes.
Des actions devraient être menées pour sensibiliser les professionnels concernant les gestes à adopter en cas d’agression. Des conseils pour prévenir les risques liés aux braquages ou encore aux cambriolages devraient être diffusés à l’échelle départementale et les buralistes seront incités à signaler les cas de vente illicite de tabac.
Avant la signature, le sujet du prix du tabac a été mis sur la table : « les augmentations en ont fait une marchandise attractive qui nous expose à la délinquance, mais aussi à la concurrence déloyale » prévient Stephan Picaglia.