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27 Août 2022 | Profession
 

C’était l’un des engagements pris à l’issue du grand débat national en sortie de crise des « Gilets jaunes ». Et parmi toutes les mesures annoncées par Emmanuel Macron,  le 25 avril 2019, le déploiement du réseau France Services semble être à classer parmi les évolutions positives. C’est en tout cas ce qui ressort d’un rapport sénatorial récemment publié et commenté par Le Figaro.

Le concept des Maisons France Services (MFS) vise à rapprocher les services publics des citoyens en leur permettant de réaliser, dans un même lieu, les démarches administratives les plus courantes. Chaque Français doit, sur le papier, pouvoir trouver des réponses à ses problématiques du quotidien à moins de 30 minutes de son domicile (voir 20 juillet 2021, 13 juin 2019, 29 juillet 2018).

•• D’après la feuille de route présidentielle, l’ouverture de 2 500 Maisons France Services était prévue sur l’ensemble du territoire d’ici fin 2022. Et d’après les conclusions de Bernard Delcros ( sénateur centriste du Cantal ) – rapporteur spécial des crédits de la politique des territoires au Sénat – le compte devrait, in fine, être bon.

Il faut dire que l’initiative ne partait pas de zéro. Depuis le début des années 2000, la France s’était dotée d’un dispositif quasi similaire, mais imparfait, avec la création d’un peu plus d’un millier de Maisons de Services au Public (MSAP / voir 29 juillet 2018).

« L’intérêt du programme France services est indéniable et réside essentiellement dans la proximité et la dimension humaine de l’accompagnement apporté aux usagers » souligne le sénateur. Selon ses calculs et les auditions qu’il a menées, 93,4 % des usagers sont satisfaits du dispositif et seuls 6,5 % des élus locaux interrogés remettent en cause sa pertinence.

•• Le satisfecit n’est toutefois pas absolu, notamment sur le maillage qui pourrait être plus fin et coller davantage à la réalité des territoires. La référence au canton pour les implantations devrait ainsi être abandonnée au profit des bourgs « jouant un rôle de pôle de services pour le bassin de vie environnant ».

C’est ainsi que le sénateur porte sa réflexion sur un élargissement du nombre des opérateurs associés à France Services : « Les réflexions en cours pour associer le réseau des centres régionaux des œuvres universitaires (Crous) ou la Confédération des buralistes doivent en parallèle être approfondies » (page 62).