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24 Mar 2022 | Profession
 

Après avoir décollé pendant le confinement, le succès des points relais ne retombe pas. À La Roche-sur-Yon (Vendée), les recettes d’un tabac-presse engrangées par la réception et l’expédition de colis ont presque quadruplé en un an (voir 13 décembre 2021 / 26 août 2020). 

« On a vu la différence depuis le Covid-19 : les colis sont beaucoup plus nombreux » confie, à Ouest France, la buraliste. Un regard sur l’application mobile du transporteur avec lequel elle travaille lui permet d’attester de l’engouement pour ce mode de livraison : « du 1er au 17 mars, j’ai envoyé 316 colis et j’en ai reçu 455. »

•• Elle reçoit près de 900 colis par mois. Son chiffre d’affaires s’en ressent : « en 2020,  j’ai gagné 766 euros avec l’activité de relais colis, contre 3 047 en 2021 », soit presque quatre fois plus de recettes réalisées en un an.

Le camion de livraison passe du mardi au samedi, entre onze heures et midi. En milieu de matinée, les paquets prêts à être expédiés attendent dans deux sacs de 100 litres de volume. Le bureau de tabac accepte les colis de 30 kilos maximum, et jusqu’à un mètre cinquante d’envergure. Les cartons qui ne tiennent pas sur les étagères sont stockés dans le bureau.

•• Aux alentours de midi, les tintements de la cloche d’entrée se font plus réguliers. Les clients se pressent pendant leur pause déjeuner pour déposer ou récupérer leurs paquets.

Ces centaines de colis hebdomadaires ne rapportent que « quelques centimes de commission par colis », calcule la gérante. Ces recettes ne représentent pas même 2 % du chiffre d’affaires du bureau de tabac, mais cela reste une aubaine : « c’est un service qui amène de la clientèle. »

Cigarettes, journaux, baguette de pain … Les clients du relais colis repartent généralement avec d’autres achats. « On a différentes sources de revenus, mais ce sont les cigarettes qui rapportent le plus » confie-t-elle cependant.