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13 Déc 2022 | Profession
 

Réélu président de la fédération de la Meuse à l’issue de l’assemblée générale de ce 3 décembre, François Mercier (voir 28 novembre 2021) fait montre de volontarisme sur la situation dans le département. Ceci à l’occasion d’ un interview à L’Est républicain. 

• En quoi la situation de la profession en Meuse attise votre optimisme ?

F. M. : Notre rôle capital a été reconnu par l’État durant la crise sanitaire, en nous reconnaissant comme commerce essentiel. Depuis, ce contexte favorable se poursuit : une reconnaissance nous est adressée de la part des acteurs civils et politiques. En Meuse, nous sommes à ce jour 68 buralistes. Et ce nombre a tendance à se stabiliser.

• Vous êtes pourtant en proie à la concurrence frontalière et aux trafics illégaux …

F. M. : Des trafics existent. Mais notre ministre de tutelle Gabriel Attal a dévoilé un plan avec  des mesures pour assécher les réseaux illicites. Il comprend une pénalisation revue à la hausse à l’égard des trafiquants, de façon à dissuader les marchés parallèles et protéger la profession. Le seuil maximal qu’un consommateur peut ramener de l’étranger a, quant à lui, été divisé par quatre en 2020 : une cartouche maximum. Les mesures vont dans le bon sens.

• Mais vous choisissez toujours de vous diversifier ?

F. M. : On change notre fusil d’épaule afin de compenser les marchés parallèles. Je pense au protocole d’accord entre La Poste et les buralistes, au partenariat avec le service bancaire Nickel. Le buraliste offre donc plus que jamais un service de proximité.