Installé à Condom depuis deux ans, Frédéric Lixi a repris les rênes de la fédération des buralistes du Gers lors de la dernière assemblée générale du 7 novembre.
Bien que sa reconversion dans le secteur soit récente, Frédéric Lixi n’a pas tardé à s’impliquer pour sa profession, selon La Dépêche du Midi. « Quand je fais quelque chose, j’aime m’impliquer et faire remonter les problématiques, au mieux et au plus haut niveau », confirme le nouveau président.
•• Frédéric a profité de la présence du député David Taupiac lors de la réunion pour engager les premiers échanges avec l’élu de la circonscription. « Je vais dès la semaine prochaine rencontrer aussi le député Jean-René Cazeneuve puis, j’espère, les sénateurs. Notre profession s’appuie sur les Douanes et donc des textes votés par les parlementaires. Je trouve important que ceux du Gers connaissent notre situation sur le terrain ». Sur la conjoncture départementale, il assure que « le métier reste attractif avec 11 reprises l’an passé et une seule cessation d’activité cette année ».
Quant aux problématiques, elles sont les mêmes dans tout l’Hexagone : « on le voit notamment lors des séminaires des présidents départementaux, le fléau ce sont les trafics quelles que soient les frontières à proximité : Espagne, Andorre, Belgique, Allemagne ou Luxembourg. Avec la hausse des prix, cela nous amène à diversifier sans cesse notre offre ».
•• Dans son tabac-presse, se sont progressivement greffés confiseries, souvenirs, boissons, articles de pêche, bijoux fantaisie, petite horlogerie, et plus récemment cigarettes électroniques, timbres-amendes, perception de certains impôts, comptes Nickel, réception de colis …
« Chacun vient apporter son petit pourcentage à l’activité à laquelle certains ajoutent encore l’agence postale, car le bureau de tabac est souvent le dernier commerce qui reste ouvert dans une commune. Ici dans le Gers, 64 % des buralistes sont installés dans des communes de moins de 3 500 habitants. Le ratio est d’un buraliste pour 2 100 habitants », selon ses calculs.
Frédéric met en avant une proximité qui lui tient à cœur : « nous tenons des commerces de proximité, avec une grande amplitude horaire, importants pour le lien social. On voit passer chez nous tous les profils de population, et des gens qui ont souvent besoin de discuter. Avant de travailler dans ce secteur des buralistes, je n’avais pas conscience de son importance dans la vie de la commune ».