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• Aube. Deux individus sont entrés armés (fusil à canon scié et matraque télescopique), ce lundi 22 janvier peu avant la fermeture, dans un tabac-presse à Bar-sur-Aube (à l’est du département) .
Le buraliste a juste eu le temps de se mettre à l’abri derrière la porte blindée de la réserve. Ne pouvant aller plus loin, les braqueurs sont allés se servir en cartouches de cigarettes et en tabac avant de repartir. Le tout en moins d’une minute.
Avec la complicité de l’employée
• Ardèche. Des peines d’un an de prison ferme à un an avec sursis ont été prononcées ce mardi 23 janvier contre les trois prévenus qui comparaissaient à la suite du braquage d’un buraliste à Privas (voir 23 et 20 janvier). Parmi les prévenus, l’employée du tabac complice de ce vol.
À la barre du tribunal, les principaux protagonistes (18 et 19 ans) ont expliqué que ce n’était pas un braquage parce que l’employée du bureau de tabac, ils la connaissent et elle était leur complice. L’un d’eux a passé sa soirée la veille avec elle, c’est sa « nouvelle petite amie « et ils ont eu l’idée de ce faux braquage.
L’employée est moins affirmative : elle reconnaît qu’elle a bien passé la soirée avec lui et qu’elle a entendu parler de ce braquage. Mais dans la matinée elle a semblé vouloir faire volte-face. Elle a envoyé des messages pour dire qu’il n’y avait pas beaucoup d’argent dans la caisse puis qu’un livreur doit passer. Les deux jeunes ont passé outre et ont maintenu leur plan.
Mineurs promptement interpellés
• Bouches-du-Rhône. Deux mineurs de 14 et 16 ans ont été arrêtés peu de temps après le braquage d’un buraliste à Mollégès (27 kilomètres au nord de Salon-de-Provence), ce 19 janvier. En plein milieu de l’après-midi, le commerçant avait vu débarquer deux individus avec couteau et cagoules. Mais face sa détermination, ils ont pris la fuite à pied.
La gendarmerie est aussitôt informée et un dispositif de recherche est mis en place. Des renforts de gendarmerie mobile ont croisé la route des mineurs à la sortie du village. Ils les ont arrêtés une fois après avoir découvert les armes et ce qu’ils ont utilisé pour se cacher le visage.
Ils font l’objet d’une convocation devant le tribunal pour enfants pour mars 2024 assorti, en attente du jugement, d’un contrôle judiciaire avec mesures d’obligation et d’interdiction.