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17 Jan 2024 | Profession
 

Dommages et intérêts pour les victimes

• Haute-Vienne. Le braqueur dun tabac-presse à Limoges qui s’était vanté sur les réseaux sociaux (voir 15 et 10 janvier) était donc jugé, ce 15 janvier, en comparution immédiate pour vol avec trois circonstances aggravantes : faits commis avec violence, visage dissimulé pour ne pas être identifié, et en état de récidive légale pour des faits similaires en avril 2021.

Le vol avec violence a entraîné une incapacité totale de travail de 8 jours pour l’une des employées pour stress post-traumatique. En effet, selon la vidéosurveillance de l’établissement, l’individu leur a ordonné de se coucher par terre en les menaçant de tirer, puis a pointé son arme en direction de leur tête.

À la barre, le prévenu a avoué avoir bu de l’alcool et consommé du cannabis : « je ne suis pas fier de moi, j’étais alcoolisé et je ne sais pas ce qu’il m’est passé par la tête. C’était un acte de désespoir, cela fait quelques mois, voire une année que je suis dans une situation financière très difficile … ». L’homme de 34 ans est un client habitué du bar-tabac. Les employées, qui ont reconnu sa corpulence et ses vêtements, l’ont décrit comme un joueur compulsif et grand consommateur d’alcool.

Condamné à 5 ans de prison avec maintien en détention, l’agresseur devra aussi payer 3 000 euros de dommages et intérêts à chacune des trois parties civiles, 7 120 euros de réparation pour l’exploitant du tabac, mais aussi 1 600 euros pour le préjudice moral et l’atteinte à l’image de l’établissement.

Faux billets grossiers

• Morbihan. Ce vendredi 12 janvier au soir, un patron de bar-tabac à Auray (19 kilomètres de Vannes), a décelé de faux billets de 20 euros avec lesquels un jeune homme a voulu payer deux paquets de cigarettes.

Trois jeunes étaient devant l’établissement faisant des allées et venues. L’un d’eux a fini par entrer, avec sa capuche relevée sur la tête, après avoir attendu qu’il y ait de l’activité dans le bar, en misant certainement sur un manque de vigilance. Lorsqu’il a présenté ses billets, l’employée est venue voir le buraliste … ça clochait tant au visuel qu’au toucher.

Le patron du bar-tabac a expliqué au jeune qu’il avait un très gros doute sur ses billets, le client n’a pas insisté. Le groupe de jeunes a continué à traîner dans le secteur du bar et à repasser devant. Le buraliste a alors préféré appeler tout de suite la gendarmerie qui a été très réactive. Elle était là en à peine cinq minutes. Un captage vidéo était prêt.

Un collègue d’Auray a eu le même problème dans son bar-tabac. Une enquête est en cours.