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14 Mar 2023 | Profession
 

2 ans ferme pour le braquage d’un tabac-presse

• Gard. Le 16 janvier dernier, deux individus armés avaient braqué, à l’ouverture, un tabac-presse à Lézan (près d’Alès), s’emparant de paquets de cigarettes et de l’argent de la caisse (voir 18 janvier)

Grâce au travail des enquêteurs, les suspects ont été identifiés et ce 6 mars, ils ont été interpellés par le PSIG (Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie) sur la commune d’Anduze. Durant leur garde à vue, ils ont reconnu les faits qui leur étaient reprochés.

L’un des braqueurs, majeur, a été placé en détention provisoire et jugé quelques jours plus tard. Il a écopé d’une peine de 4 ans d’emprisonnement dont 2 avec sursis avec maintien en détention. Le second braqueur, mineur, a été placé sous contrôle judiciaire et sera jugé le 24 avril prochain à Nîmes.

Dans le vice du jeu … il vole sa sœur buraliste

• Puy-de-Dôme. Entre dettes à régler et addiction aux paris sportifs … Entre 2017 et 2020, un quadragénaire a détourné plus de 80 000 euros des caisses du tabac-presse de sa sœur, à Clermont-Ferrand, où il était salarié.

À cette époque (et aujourd’hui encore), il est criblé de dettes, liées à une ancienne activité professionnelle dans le domaine de l’immobilier. Pour tenter de redresser la barre, il décide de jouer frénétiquement à « Parions Sport », mais sans jamais mettre l’argent de ses mises dans les caisses de sa sœur … Préjudice : 80 400 euros. Pour des gains estimés à un peu plus de 24 000 euros.

C’est l’expert-comptable de la buraliste qui avait fini par découvrir ces anomalies financières et alerté la sœur du prévenu, avant que celui-ci ne lui avoue la supercherie au téléphone. Elle avait alors déposé plainte et l’avait licencié.

À la barre du tribunal, le prévenu a reconnu  « être tombé dans le vice du jeu », sans rien enlever de sa responsabilité et affirmant « ne pas avoir agi contre (sa) sœur, ni contre son entreprise ». L’ancien salarié du tabac-presse a été condamné à huit mois de prison avec sursis. Il devra aussi rembourser les 80 487 euros détournés et verser 1 000 euros de dommages et intérêts à la partie civile, au titre du préjudice moral.