Prise de risque
• Loire. Juste après l’ouverture ce vendredi 27 mai, un individu encagoulé et porteur d’une arme a pénétré dans un tabac-presse du centre-ville de Roche-la-Molière (6 kilomètres de Saint-Étienne).
Il a intimé l’ordre au buraliste de lui remettre le contenu de la caisse. Le buraliste ne s’est pas laissé faire et est allé au contact du malfaiteur pour le mettre à la porte.
En prenant la fuite, le malfaiteur, qui a voulu sauter la barrière située devant l’établissement, a chuté avant de s’évaporer dans la nature.
Prison ferme pour les écervelés
• Corrèze. Les trois jeunes Corréziens mis en cause dans un braquage commis à Tulle (voir 24 mars) avec la menace d’une arme ont été condamnés, ce 30 mai, par le tribunal correctionnel.
L’arme ? Un fusil d’assaut factice. Le choix du commerce ? Au petit bonheur la chance, l’un des prévenus déclarant « on s’apprêtait à rentrer dans une boulangerie, mais on a eu peur ». Le mode opératoire ? L’un des complices, afin de voir si la voie était libre, avait demandé Prison à la buraliste si elle vendait « des cigarillos à la myrtille ». Le butin : 120 euros. Ce trio bien peu aguerri a rapidement été appréhendé par la police.
« Qu’avez-vous fait de l’argent ? », a demandé la présidente. L’un a évoqué l’achat de croquettes pour son chien, l’autre de courses alimentaires, le troisième des dettes de carburant dont il s’est acquitté.
Le tribunal a condamné l’auteur principal à 4 ans de prison, dont 2 ans de sursis probatoire avec maintien en détention ; son principal complice a écopé de 3 ans de prison, dont 18 mois de sursis probatoire et maintien en prison ; enfin, 2 ans de prison, dont 1 an de sursis probatoire, ont été prononcés à l’encontre du deuxième complice. Tous ont obligation de réparer les dommages et interdiction de paraître à Tulle.
Détournement de tickets de jeux
• Tarn-et-Garonne. Il y a quelques mois un buraliste de Montauban avait découvert un gros trou de plusieurs dizaines de milliers d’euros dans sa comptabilité. Le patron du bar-tabac a, alors, dans le collimateur l’un de ses salariés qui lui aurait volé des jeux de grattages. Ses soupçons se sont avérés justes.
Après avoir déposé plainte au commissariat, une enquête est ouverte. Les investigations vont être longues, les policiers devant passer au crible des centaines d’heures d’enregistrements de la vidéo-protection. Un travail de fourmi qui finit par payer, les enquêteurs finissant par démonter le système mis en place par le salarié fraudeur. Le préjudice de ces détournements de jeux à gratter est estimé à près de 50 000 euros.
Placé en garde à vue, l’indélicat salarié a fini par reconnaître avoir encaissé à son profit des dizaines de milliers de jeux à gratter. Au terme de ses auditions, le trentenaire a été relâché avec une CRPC (« plaider -coupable ») pour le 14 septembre prochain.