De toute la France, par tous les truchements, les escroqueries à la carte prépayée rechargeable se multiplient chez les buralistes.
En Corrèze, dans le Lot-et-Garonne, en Haute-Garonne, en Charente pour ne citer que des cas tout récents, le phénomène – déjà connu depuis pas mal de temps – se répand partout en France.
En se faisant habilement passer, par exemple, pour des opérateurs de maintenance informatique ou des gendarmes – et avec une belle histoire à la clé – ces escrocs ont recours au même mode opératoire : il s’agit de convaincre le buraliste de « lâcher » des codes confidentiels ouvrant la voie à des paiements aussi involontaires que détournés (voir Lmdt des 29 et 21 février 2016 ainsi que du 12 août 2015).
Malgré les multiples conseils de prudence prodigués.
Ces derniers temps, on a beaucoup parlé de ces grands escrocs qui, forts de multiples renseignements sur d’importantes entreprises, étaient suffisamment entrés dans leurs procédures internes pour faire déclencher, la veille de week-ends généralement, de gros virements sur des comptes éphémères et rapidement vidés.
Dans les nombreux cas qui nous préoccupent, les escroqueries portent sur des sommes moins lourdes quoiqu’importantes pour la trésorerie d’un buraliste. Mais les ressorts sont les mêmes (et on peut se demander si leurs inspirateurs ne le sont pas aussi) : fine connaissance de l’activité des buralistes, pour l’escroc au téléphone / naïveté ou négligence surprenantes, pour les victimes.