L’assemblée générale de la fédération des buralistes de l’Aveyron – présidée par Jean-Michel Dexicour – s’est tenue ce 5 novembre à Rodez.
« En 2022, 22 transactions ont été réalisées, 50 dossiers ont été ouverts pour des transformations / aménagements de magasins et 27 commerces ont été effectivement transformés » précise, dans La Dépêche, le président (buraliste à Decazeville, nord du département).
•• Et de poursuivre « nous sommes le premier commerce de proximité. Sur 176 buralistes, 118 sont détaillants FDJ, 33 PMU, 33 Point Nickel, 102 Paiement de proximité, 11 Relais Poste et 104 Points de Vente agréés (timbres-amendes) ».
Les buralistes sont présents dans 67 % des communes du département et cela représente en moyenne 1 buraliste pour 1 500 habitants.
•• Ce panorama positif ne l’empêche de mettre en avant deux inquiétudes : « d’une part, la problématique des déplacements des débits de tabac intra-muros car aujourd’hui seul le maire prend la décision finale, après avis consultatifs des douanes et de la fédération. En dépit d’avis négatifs, certains maires autorisent le déplacement ; ce qui peut alors déstabiliser notre réseau structuré. Les maires ont certes une compétence administrative mais n’ont souvent pas la connaissance de la spécificité de notre réseau.
« D’autre part, le marché parallèle du tabac avec environ 40 % d’achats hors frontières françaises ou de contrebande avec des risques sanitaires. Conséquence de la politique de santé depuis 2003 basée sur la hausse des prix du tabac et qui n’a pas le résultat attendu. L’Aveyron n’est pas épargné ».