Treize protagonistes d’un important trafic de stupéfiants et de tabac de contrebande (voir 24 et 20 mai) ont été condamnés, ce 25 novembre, à Saint-Brieuc. L’un d’eux, déjà connu de la justice, ne s’est pas présenté au tribunal. Il est désormais visé par un mandat d’arrêt…
Si les autres principaux protagonistes du réseau – qui opérait partout en Bretagne via les messageries Signal et Telegram -avaient été condamnés, avant le début de l’été, 13 autres devaient encore faire face à la justice.
•• Les véhicules volés qui ont été confisqués servaient à ce trafic et les différentes saisies ont été évaluées à 384 850 euros, sans compter la valeur marchande du tabac et des vêtements de contrebande, estimée à 250 000 euros, précise Le Télégramme.
Huit des prévenus, ceux qui avaient effectué les démarches nécessaires pour être assistés d’un avocat, ont été jugés en Comparution sur Reconnaissance préalable de Culpabilité (CRPC). Ils ont été condamnés à des peines allant de quatre mois de prison avec sursis à douze mois de prison, dont la moitié ferme. Ils devront aussi s’acquitter d’amendes allant de 400 à 1 500 euros.
•• Quatre autres prévenus ont été jugés en audience classique : deux jeunes femmes et deux Lannionnais, que l’enquête a désignés comme des revendeurs réguliers du trafic. « Certains sont poursuivis pour le trafic de drogue ou de tabac, d’autres pour les deux » a relevé la présidente.
L’une des jeunes femmes, enceinte, était poursuivie pour détention, vente, usage, transport, offre et acquisition de tabac et de stupéfiants. Elle a expliqué ne pas savoir que les véhicules qui transitaient par chez elle étaient volés. La seconde a assumé devant les juges avoir revendu des cigarettes pour payer les siennes.
Tous les quatre ont écopé de peines allant de quatre mois de prison avec sursis à huit mois de prison ferme et devront s’acquitter d’amendes allant de 600 à 1 500 euros.
•• L’ensemble des prévenus devront également, si la Douane leur en fait la demande, payer les sommes dont l’État s’estimerait floué à cause du trafic.
Un dernier prévenu avait fait faux bond au tribunal. Déjà condamné à douze reprises, il a vu une peine de 17 mois de sursis révoquée et a écopé d’une nouvelle peine d’un an de prison ferme. Un mandat d’arrêt a été décerné à son encontre, il est donc recherché par les services de police.