Deux habitants de Bouc-Bel-Air (au nord de Marseille), la trentaine, semblaient avoir une vie bien rangée. L’un, ancien restaurateur, s’est lancé dans l’entreprenariat, l’autre est maçon.
Pourtant ils étaient au tribunal en comparution immédiate pour « détention en bande organisée de tabac manufacturé sans document justificatif régulier, et importation en contrebande » commis entre août et octobre. Ce que l’on appelle communément des cartouches « tombées du camion » : 2 100 unités, provenant toutes d’Espagne où les deux compères ont effectué quelques allers-retours, rapporte La Provence.
Ils se sont retrouvés en préventive au centre pénitentiaire de Luynes et ont refusé d’être jugés en comparution immédiate pour préparer leur défense. Mais réclament la liberté.
Si le procureur estime que les « faits de contrebande semblent bien installés et rémunérateurs », ce qui justifie leur maintien en détention, le tribunal accepte de les laisser ressortir sous contrôle judiciaire jusqu’à la date de l’audience mi-novembre. Avec néanmoins interdiction de quitter le territoire …