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14 Oct 2020 | Profession
 

La demande d’interdiction volontaire de jeux va être simplifiée.

Les joueurs en ligne pourront lancer la procédure via le site Internet de la nouvelle Autorité nationale des Jeux  (ANJ / voir 17 et 25 juin) et n’auront plus à se déplacer au commissariat de police. Moins culpabilisante, la procédure sera aussi deux fois plus rapide.

Actuellement, un accro aux casinos, aux tournois de poker ou aux paris sportifs en ligne qui veut être interdit de toutes ces pratiques doit en faire la demande auprès du ministère de l’Intérieur. Il est ensuite convoqué par la police chargée de la surveillance des jeux d’argent, précise Le Parisien / Aujourd’hui en France.

•• Le nouveau dispositif est donc mis en place par l’Autorité nationale des jeux (ANJ). « Ce sera plus fluide. On va offrir un vrai service au lieu d’en faire un fichier culpabilisant. Il y a des joueurs qui avaient peur d’aller voir la police, craignant qu’on leur fasse la morale », explique Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de l’ANJ.

Le délai de prise en charge de la demande va effectivement être accéléré, « au moins de moitié » selon l’ANJ. Avec le système actuel, il faut attendre plusieurs mois avant que la demande soit traitée.

•• Une fois inscrit au fichier national, le joueur se voit interdit d’accès à l’ensemble des casinos, clubs et cercles de jeux mais aussi à tous les sites légaux de jeux d’argent en ligne, là où il doit au préalable ouvrir un « compte joueur » en donnant la preuve de son identité.  L’interdiction vise tous les opérateurs, FDJ et PMU compris.

Un joueur a la possibilité, s’il ne souhaite pas que l’interdiction soit généralisée, de s’auto-exclure d’un opérateur en particulier qui est obligé de lui proposer cette option.

•• À noter que cela ne concerne pas les points de vente physiques. Pour le moment, une personne frappée par une interdiction de jeu peut tout à fait continuer à tenter sa chance au Loto, parier sur une défaite du PSG ou gratter un ticket « Cash » chez les détaillants Française des jeux (FDJ) ou miser sur un cheval à l’hippodrome ou chez un titulaire PMU.

Un dispositif approprié est à l’étude, du côté de l’ANJ (ndlr).