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15 Nov 2016 | Profession
 

Reims synagogue_militairesUn bar-tabac, situé juste à côté de la synagogue de Reims, n’a pas survécu au plan Vigipirate mis en place après l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo en janvier 2015. Gênée par le dispositif policier, la clientèle a fini par déserter les lieux.

Aujourd’hui, le buraliste assigne l’État en justice, d’après une information de RTL.

Selon le rapport d’expertise commandé par le patron de l’établissement, le bar-tabac aurait perdu entre 28 000 et 30 000 euros de chiffre d’affaires par mois. Présence de blindés, de camionnettes et de soldats, interdictions de stationner autour de la synagogue voisine, autant de facteurs qui auraient dissuadé la clientèle dans les premiers mois de 2015. A la clé, une trésorerie en chute libre qui a conduit récemment Philippe Da Fonte à déposer le bilan.

Le patron du Clovis s’apprêtait d’ailleurs à vendre son bar-tabac quand Vigipirate a bouleversé ses plans. Son avocat, Maître Ludot, a écrit au premier ministre et a assigné l’État en réparations devant le tribunal de Châlons-en-Champagne. Le préjudice étant estimé, d’après lui, à 400 000 euros.