Consacrant la journée de ce jeudi 1er juin à parcourir la Haute-Loire pour témoigner de la Transformation et convaincre, Philippe Coy a pris son bâton de pèlerin pour parler « avenir » avec ses confrères. Nouvelle étape du tour de la « Transformation des buralistes / phase 2 » après la reconduction du Fonds de Transformation, négocié par la Confédération avec l’État (voir 18 et 28 avril).
« Rester enfermé dans cette seule vision du commerce de tabac tel qu’on le connaissait par le passé est une voie sans issue. Même si cette activité doit rester le moteur de nos entreprises. » a-t-il déclaré selon le compte-rendu du Progrès.
Pour en parler avec la presse, Philippe Coy n’a pas choisi un lieu au hasard : « Le Saint-Julien » à Saint-Julien-Chapteuil (1 880 habitants, 18 kilomètres du Puy-en-Velay), qui a bénéficié de l’aide du Fonds de Transformation en 2019.
Elle a représenté 33 % de l’investissement pour développer la confiserie et la vente de produits pour la vape. Comme 77 buralistes en Haute-Loire, son commerce est aussi un Point de Paiement de Proximité agréé pour régler ses impôts, amendes, crèche, cantine, etc.
« L’essentiel est de proposer une offre adaptée au territoire où on est implanté. C’est ça la signature du commerçant d’utilité locale » insiste Philippe Coy, « de toute façon, si on ne bouge pas, nous sommes condamnés. »
La stratégie de transformation a encore du chemin à faire en Haute-Loire où, selon le président de la Confédération nationale, 9 % des établissements ont sauté le pas alors que la moyenne constatée dans les départements se situe à environ 22 %.