« Le Tarnagas » a migré depuis juin dernier à quelques mètres plus au nord sur la rocade-est, près du centre hospitalier d’Alès (Gard). Plus spacieux, après des travaux bénéficiant de l’aide du Fonds de Transformation, l’établissement a été inauguré ce 30 août par Philippe Coy.
« Comme le métier évolue et que la covid a accentué les choses, cette transformation semblait inévitable » reconnaît, dans Objectif Gard, le buraliste alésien, dont la surface de vente a été doublée, passant de 90 à 180 mètres carrés. « On tend à développer tout un panel de produits et services en plus du tabac et des jeux, afin d’être labellisés « commerçants d’utilité locale ». Car aujourd’hui, on ne va plus chez un buraliste uniquement pour acheter des cigarettes » poursuit-il.
•• Dans son commerce, on trouve aussi bien un présentoir dédié aux produits de premières nécessités … qu’un autre garni de jouets pour enfants. « On n’a pas la prétention d’être une épicerie, mais on doit répondre aux besoins des habitants du quartier », avertit le buraliste.
Pas étonnant non plus ce grand comptoir consacré aux cigarettes électroniques et au CBD, faisant face à une cave à cigares et à spiritueux : « on surfe sur tous les produits qui peuvent nous rapporter un peu plus de marge ». Ce dernier n’a fait que suivre les recommandations de la Confédération, avec une carotte ne portant plus la mention « tabac ».
•• « Aujourd’hui, on arrive à 450 clients par jour, exactement comme avant. Mais on est en progression constante et le montant du panier moyen a déjà été revu à la hausse », apprécie celui qui a bénéficié du Fonds de transformation.
« Ce n’est pas simple de changer ses habitudes et d’investir dans une période économique propice au doute pour adapter son offre en fonction de sa zone de chalandise. Mais c’est un pari que nous gagnons pour l’instant puisqu’en quatre ans, plus de 5 000 buralistes se sont engagés dans la Transformation » a commenté Philippe Coy. Photo : Objectif Gard