Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
1 Juil 2024 | Profession
 

« Nous devons continuer à transformer nos magasins. Cela va plus loin quune simple diversification. Dans les Pyrénées-Atlantiques, 26 % des buralistes ont déjà sauté le pas. Nous devons désormais arriver à convaincre les autres » a insisté Philippe Coy, ce 27 juin, en déplacement dans les Pyrénées-Atlantiques pour une Journée de la Transformation « saison 2 » (2023-2027).

Avec Jérôme Récapet, président de la fédération des buralistes Pyrénées-Atlantiques / Béarn, les deux hommes ont fait le point sur l’avancée de cette stratégie, lors de plusieurs rencontres chez des buralistes (photo : tabac-presse à Jurançon).

•• 4 500 dentre eux ont sauté le pas pour le premier Plan de Transformation, dont 26 % des buralistes du 64. « Le résultat est probant ! Ces buralistes ont investi, mais ont vu leur activité et chiffre daffaires augmenter. Un sur deux a même embauché, un sur trois a rajouté une caisse pour faire face à laffluence » se félicite Philippe Coy selon La République des Pyrénées. 

Début janvier 2023, un nouveau protocole a été signé avec l’État. Une phase 2 qui ambitionne d’accompagner la transformation de 10 000 buralistes (voir 20 janvier 2023).

Une nécessité alors que le nombre de buralistes baisse, autant au niveau national que départemental où ils ne sont plus que 235. « Nous devons faire face à une pression fiscale de l’État sur le prix des cigarettes, mais aussi à limpact, de plus en plus important, du marché parallèle. Trafic, contrebande, etc. : l’État doit protéger notre réseau, il a même désormais des usines de contrebande en France ! Cest aussi dans son intérêt : il perd 5 milliards deuros de recettes fiscales avec tout ça !» poursuit le président national.

•• Le 64, lui, doit aussi faire avec la concurrence transfrontalière. « Nos clients nont pas arrêté de fumer, ils vont juste ailleurs » déplore Jérôme Récapet. Pour autant, ce dernier concède que la nouvelle réglementation sur l’importation de tabac par les particuliers (voir 11 avril 2024) n’a pas encore un impact important sur le volume de vente dans le département.

Mais de glisser : « cest pour cela quil faut accélérer la transformation de notre réseau. Outre le monopole de la nicotine que nous réclamons, il faut persévérer dans notre volonté de devenir le « drugstore » du quotidien des Français, en leur proposant toujours plus de services (poste, bancaire, SNCF, péage autoroutier Sanef, etc.) ».(Voir aussi 24 et 14 juin 2024).