Philippe Coy est venu à la rencontre des buralistes de La Charente, ce 4 novembre, pour promouvoir le plan de Transformation qu’il porte : faire que le bureau de tabac soit vu, désormais et avant tout, comme un commerce de proximité.
« On se diversifie, on se transforme, et on prend toutes les possibilités qui nous permettent d’être incontournables » explique, dans Sud-Ouest, Alain Lagarde, président des buralistes du département (et administrateur de la Confédération).
Pour illustrer la transition que vit le métier: rendez-vous à « La Gitane » à Cognac, Jean-Claude Gratteaud a entièrement repensé, il y a 8 mois, son établissement. Il a racheté la boulangerie voisine, et doublé la surface de son commerce, grâce au Fonds de Transformation qui l’a aidé à hauteur de 33 000 euros (le maximum) sur un budget travaux de 180 000 euros.
On y retrouve des cigarettes, bien sûr, mais aussi des produits du vapotage, un coin snack, la presse, quelques produits locaux et des services en guichet. « Des fois, je me demande comment je vais faire pour proposer autant de choses mais finalement j’y arrive » sourit le buraliste.
« Être buraliste aujourd’hui, c’est une addition de métiers » analyse Philippe Coy, « on veut que la carotte soit le commerce d’appoint des Français, le lieu où je trouve ce dont j’ai besoin à ce moment-là, un lieu de dépannage. »