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11 Mai 2023 | Profession
 

Ce 4 mai, Philippe Coy s’est déplacé à Millau (Aveyron) pour une nouvelle étape du tour de la « Transformation des buralistes » portant la reconduction du Fonds de Transformation, négocié par la Confédération avec l’État (voir 18 et 28 avril).

Suivi par Le Midi Libre, il a rendu visite à un buraliste ayant repris en novembre dernier un établissement qui avait déjà bénéficié de l’aide et illustrant parfaitement combien l’activité des buralistes n’est plus la même qu’il y a 20 ans.

•• Les colis ont pris une bonne place dans son établissement (il en reçoit 250 par jour et environ 300 à la période de Noël, selon le quotidien régional) mais pas que. Il y vend des souvenirs, des produits alimentaires, accueille un dépôt de pain …

« Cela doit être un vrai service de proximité, un commerçant d’utilité locale et cela nécessite d’évoluer sans se renier » a commenté Philippe Coy. « Le buraliste doit être le vrai drugstore quotidien des Français, où trouver la presse, un chargeur de téléphone en dépannage, des écouteurs, des produits locaux … »

•• L’Aveyron est plutôt bon élève.  « Il y a une bonne proximité des buralistes  » a reconnu le président, « l’an dernier, on n’a pas enregistré de fermeture alors qu’on était sur 2 voire 3 par an. »

Et 18 transactions ont eu lieu dans le département avec des nouvelles têtes dans la profession. « On a des personnes qui veulent devenir buralistes et les banquiers suivent et sollicitent pour soutenir des projets » abonde Philippe Coy. « À l’échelle nationale, nous avons enregistré 153 fermetures l’an passé alors qu’on était autour de 600 les autres années. Cela prouve que le mouvement porte ses fruits. »