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26 Avr 2024 | Profession
 

Six ans après avoir repris un tabac-presse à Montauban et lancé à l’époque de nombreux de travaux, Françoise Teinturier (trésorière de la fédération des buralistes du Tarn-et-Garonne) vient cette fois-ci dengager 100 000 euros pour repenser la surface de vente. Explications dans La Dépêche du Midi (voir aussi 11 mars).

« Face à la baisse des ventes de tabac, au recul de la presse papier, il a fallu se creuser la tête pour ne pas mettre la clé sous la porte. Alors pourquoi pas vendre du snacking, des boissons fraîches, de la maroquinerie, des bijoux fantaisie, un peu de décoration et des souvenirs … Les buralistes sont avant tout des commerçants de proximité. Je sonde tous les jours mes clients pour connaître leurs besoins. Et je madapte à eux » explique-t-elle.

« Par principe, je ne minterdis rien hormis de devenir un relais-colis qui demande trop de manutention et utilise trop place dans le magasin ».

•• Pour élargir son offre commerciale, il a fallu un peu pousser les murs, mettre une poutre métallique pour casser une cloison et ainsi rogner un peu de place sur les réserves. Désormais 23 mètres carrés ont été gagnés offrant au tabac-presse une surface de vente de 75 mètres carrés.

« Sans avoir à fermer plus de trois jours le commerce, nous avons changé la vitrine, tout le sol, refait entièrement le plafond avec un nouvel éclairage, du mobilier a été rajouté et nous en avons profité pour mettre les accès aux normes des personnes handicapées », liste la buraliste. « Il reste encore quelques ajustements à réaliser comme la mise en place dun nouveau jeu de la FDJ avec un tirage toutes les 15 minutes. Dans le cahier des charges de la Française des jeux, il me faudra être en mesure de proposer des gobelets de café aux clients. Je vais donc m’équiper… »

•• Une transformation accompagnée par la CCI 82 qui a assuré dans un premier temps laudit puis le montage du dossier.

Chiffres en main, il n’a pas été difficile de convaincre cette buraliste qui a été de longues années chef d’entreprise dans la fabrication textile avant de se reconvertir dans le commerce : si le tabac représente encore aujourd’hui 40 % de son chiffre d’affaires, la marge qu’il génère après le remboursement des taxes ne pèse pas lourd face aux objets souvenir, vêtements, maroquinerie, papeterie, produits régionaux … en passe de devenir la partie la plus lucrative de son activité.