En amont de la Journée de la Transformation qui se déroule à Châteauroux, ce mardi 22 juin, France 3 Centre Val de Loire dresse le bilan de la mobilisation des buralistes dans le département de l’Indre.
Aux dires de Nicolas Pinot, président de la fédération départementale des buralistes de l’Indre, une dizaine de ses 130 collègues sont déjà passés par la Transformation.
•• Lui-même buraliste à Issoudun, il s’est lancé dans la démarche : « je l’ai fait l’an dernier, en plein confinement, avec la collaboration de plusieurs artisans. On a pu s’organiser, puisque le bar était fermé, seul restait la vente de tabac. Le but est de rendre plus attractif notre réseau. Il y a un gros travail sur notre identité ».
Et sur les services : « on effectue de plus en plus les paiements de créances publiques ( Point Paiement de Proximité ) et on développe les créances privées. On est de plus en plus dans ces services : comme le compte Nickel, un compte bancaire spécifique aux bureaux de tabac. Ce ne sont pas des produits forts en marge, mais ils nous font rentrer de nouvelles personnes ».
•• Depuis six mois, Nicolas Pinot a entrepris de faire le tour de tous ses adhérents et a pu constater que la diversification était déjà, depuis longtemps, une réalité dans les zones rurales. Ce mardi, Philippe Coy fera une tournée de cinq établissements berrichons, avant d’organiser avec les buralistes du département une soirée d’échanges pour parler Transformation.
C’est dans un bar-tabac de Châteauroux que commencera cette visite. « On a tout refait quasiment, on a tout transformé » explique le couple aux commandes depuis vingt ans.
« C’était un gros bar tabac, puis petit à petit on a récupéré la presse d’à côté, puis le loto, le PMU, mais tout ça on l’a emboîté un peu n’importe comment dans notre commerce, on n’avait pas le choix. Là, ça nous a permis de tout réorganiser et d’inclure tout ce qu’on avait récupéré, que ce soit un ensemble cohérent et agréable pour les clients ». Comme cet espace PMU doté d’écran et de tables.
Nicolas Pinot s’investit pour que d’autres collègues puissent bénéficier de ces aides qui devraient s’achever à la fin de l’année prochaine.