Ce jeudi 23 septembre, de nombreux buralistes de la Drôme étaient réunis à Montélimar pour leur assemblée générale annuelle. À l’ordre du jour : se réinventer pour continuer de faire vivre leurs entreprises de proximité, relate Le Dauphiné Libéré.
« Le but d’un entrepreneur, c’est de faire évoluer son entreprise. Il faut être offensif sur notre métier » a déclaré Philippe Coy présent à la réunion.
•• Il s’est d’ailleurs félicité du tournant pris par nombre de ses confrères, avec, par exemple, l’essor du Point Paiement de Proximité : « dans la Drôme, 96 buralistes proposent ce service, sur les 215 que compte le département ».
À cela s’ajoutent, selon Le Dauphiné Libéré, les services de retrait de colis, qui ont connu une explosion fulgurante avec les confinements, la vente de cigarette électronique et bientôt, le service de conciergerie de clé. « Ce dernier service est actuellement en phase d’expérimentation, notamment dans la Drôme. Ça permet par exemple de récupérer les clés de son logement Airbnb mais peut aussi être utile pour les agences immobilières qui veulent faire visiter des biens ».
Pour encourager les buralistes à diversifier leur offre, Philippe Coy a insisté sur le plan de Transformation de la profession. À ce jour, dans la Drôme, 52 buralistes sur 215 ont déposé un dossier.
•• Mais certains ont déjà bénéficié de l’aide de l’État pour se transformer. Comme à Grane (1 800 habitants, 30 kilomètres de Montélimar).
« J’ai fait mes travaux d’agrandissement et j’ai touché les aides du plan. Je suis passé d’un local de 25 à 80 mètres carrés et je propose davantage de services. Le panier moyen a augmenté et cela contribue à donner de la vie dans le village » indique le buraliste, qui avait anticipé l’augmentation de la population de sa commune, avec la création de nouveaux lotissements.
Il a d’ailleurs embauché une personne supplémentaire et s’apprête à en embaucher une seconde.