Des braqueurs mineurs
• Maine-et-Loire. Le travail patient et minutieux des gendarmes a fini par payer.
Depuis début février 2020, ils enquêtaient sur la tentative de braquage d’un buraliste à Seiches-sur-le-Loir (près d’Angers). Ce jour-là, deux jeunes casqués, gantés et armés d’un pistolet d’alarme avaient fait irruption dans le commerce réclamant la caisse et des cigarettes (voir 4 février 2020).
Le commerçant ne s’était pas laissé impressionner et les avait fait fuir, non sans un certain risque puisque l’un des apprentis braqueurs avait tiré un coup de feu en l’air.
Grâce à des recherches sur la téléphonie, deux jeunes mineurs ont été interpellés et déférés devant le juge des enfants ce vendredi 24 septembre. Ils ont reconnu l’intégralité de la scène décrite par le commerçant a indiqué le parquet.
Jugement 6 ans après grâce à l’ADN
• Pas-de-Calais. En 2015, deux individus cagoulés étaient entrés dans un bar-tabac d’Éperlecques (10 kilomètres de Saint-Omer) pour dérober le contenu de la caisse. Un épisode violent toujours aussi marquant pour le couple de buralistes concernés (voir 26 janvier 2015).
Une paire de gants était tombée de la voiture avec laquelle les braqueurs avaient pris la fuite. L’un des deux a pu être identifié grâce à une analyse ADN.
Il comparaissait devant le tribunal correctionnel de Saint-Omer la semaine dernière. Il a déclaré avoir voulu se payer de la drogue … Par peur de représailles, il n’a pas donné le nom de son complice. Tenant compte de son évolution en six ans (sevrage, formation en maçonnerie), le tribunal ne l’a condamné qu’à huit mois de sursis.