« À ce jour, 36 buralistes dans le département sur les 158 existants, ont déposé une demande au Fonds de transformation. 13 ont finalisé leurs travaux » indique, dans les médias locaux (La Dépêche du Midi, Sud-Ouest), Marie-Pierre Ferland (présidente de la Fédération des buralistes du Lot-et-Garonne).
D’où une incitation à se saisir du Fonds dont le dispositif est prolongé cette année.
« Les buralistes ont jusqu’au 15 septembre pour déposer dossier et devis », signale Marie-Claude Iachemet, responsable commerce de la CCI47. La chambre consulaire se charge de la première étape d‘un processus qui en comprend sept, en réalisant l’audit initial avec le commerçant.
Un couple de buralistes à Agen a bénéficié du Fonds : « la transformation a un coût mais elle fait monter le flux, le panier moyen et le chiffre d’affaires. Nous avons été des précurseurs et je ne peux qu’inciter mes collègues à emboîter le pas. » Ainsi, le buraliste, en zone urbaine comme rurale, s’affirme comme un commerçant de proximité.
« On a ouvert un coin bar et snacking, repensé le parcours clients. Et gagné 100 clients de plus par jour », renchérit Marie-Pierre Ferland en évoquant son propre établissement à Colayrac-Saint-Cirq (photo).