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8 Déc 2021 | Profession
 

Deux semaines après l’assemblée générale de la fédération de La Loire, le président départemental Gilles Grangier refait le point sur la transformation avec L’Essor Loire (voir 26 novembre). 

« Le tabac reste ce qui nous fait vivre, mais il faut que l’on étende notre offre commerciale avec de nouveaux rayons : snacking, vapotage, épicerie. On fait place à de nouveaux services, comme le paiement des impôts ou de la crèche municipale.  Les buralistes prennent le relais de l’État notamment dans les zones rurales. L’idée est aussi de mener des partenariats avec des opérateurs privés pour pouvoir payer les factures diverses. 

Les buralistes doivent être des commerçants avec une offre étendue. Nous sommes 350 buralistes dans la Loire. En dix ans, on en a perdu près de 50.

•• Le fonds de Transformation représente 100 millions d’euros au niveau national, jusqu’à fin 2022. L’aide aux buralistes représente 33 % de l’investissement, dans la limite de 30 000 euros de subvention. Trente établissements de la Loire l’ont entrepris et une vingtaine de dossiers sont en cours. 25 % de la profession devrait y avoir recours.

•• Le tabac représente environ 50 % de nos CA. À Saint-Étienne, on estime à 35 % le taux d’achat hors réseau. Les pouvoirs publics doivent mettre les moyens pour enrayer ces trafics mafieux ».