Pertinente cette question écrite (soumise le 5 décembre) du député Luc Geismar (Modem, Loire-Atlantique) alertant le ministre de la Santé et de la Prévention sur l’intérêt de campagnes de communication contre le tabac de contrefaçon.
Malgré les nombreuses augmentations sur les produits du tabac, le nombre de fumeurs sur le territoire reste inchangé. Pire encore, un marché parallèle a émergé, sans que la sécurité des produits ne soit garantie par les autorités compétentes, constate-t-il. Le phénomène alarmant des usines clandestines démantelées en France (voir 15 janvier) met en péril toute une filière et crée avant tout un danger pour le consommateur.
Il souligne que « l’article L. 3511-3 du code de la santé publique ne permet pas à l’industrie du tabac de réaliser des partenariats avec la presse visant à faire des campagnes de sensibilisation sur la lutte contre ce marché parallèle », que ce soit du tabac de contrebande ou de contrefaçon.
Conséquence : « Dans un contexte inflationniste qui pousse pourtant les consommateurs à se tourner davantage vers des options moins couteuses alimentant ce commerce illicite à grande échelle, cette campagne permettrait de résoudre non seulement une perte fiscale significative pour le pays grâce à un investissement privé, mais surtout d’alerter sur la nocivité de tels produits sur la santé qui revêt un enjeu sanitaire majeur aujourd’hui. » Le député demande donc quelles mesures gouvernementales permettraient à l’industrie du tabac de répondre à cet enjeu informationnel d’alerte.