La préfecture de la Haute-Garonne annonce une « utilisation de drones, afin de prévenir les atteintes à la sécurité des personnes et des biens » depuis ce 13 novembre et durant trois demi-journées dans le quartier du centre-ville « Jeanne d’Arc » à Toulouse. Et les services de l’État n’en font pas mystère : l’objectif est d’enrayer les trafics … dont le tabac vendu à la sauvette.
« Des troubles à l’ordre public liés au trafic de cigarettes de contrebande, de stupéfiants et de médicaments sont récurrents dans le quartier Jeanne d’Arc, et ce, en dépit de nombreuses opérations de police qui y sont régulièrement menées », décrit ainsi la préfecture de la Haute-Garonne, selon actuToulouse.
Comme les services de l’État admettent que cela ne suffit pas, le préfet Pierre-André Durand a donc décidé « d’autoriser l’utilisation de drones par les forces de l’ordre » durant trois jours de 14 à 19 heures dans ce secteur.
La préfecture estime qu’avec ce dispositif, « les forces de sécurité pourront ainsi bénéficier d’une vision grand angle afin de pouvoir identifier et prévenir rapidement les troubles à l’ordre public, particulièrement les atteintes à la sécurité des personnes et des biens, tout en limitant l’exposition des forces au sol ». Cette utilisation des drones est limitée à un périmètre géographique restreint.
Depuis l’annonce fracassante de la fermeture du McDonald’s, d’autres commerçants et riverains du quartier ont fait part de leurs difficultés et de leur ras-le-bol face à ces dealers qui leur mènent la vie dure sur les pas-de-porte de leurs enseignes et habitations … (Voir 14 mars et 8 septembre).