Depuis mai, les ventes de vins rosés ont progressé plus rapidement que l’an dernier, avec un bond de près 10 %, selon une étude de NielsenIQ. Alors que celles de vin rouge ont reculé de 8,5 % sur la période. Son grand concurrent, la bière, a vu sa hausse limitée à 3 %.
« On peut parler de dynamique, car depuis au moins 5 à 6 ans, la bière progressait plus rapidement que le vin » souligne, dans Les Échos, Nicolas Léger, directeur analytique chez NielsenIQ. Un vin dont la France est le premier consommateur dans le monde, mais qui s’exporte aussi, surtout vers les États-Unis.
Entre début 2022 et juillet, les ventes de rosé en valeur ont ainsi été multipliées par 2,4 contre 1,8 pour la bière. Avec un pic depuis cet été. « Le poids des vins rosés dans les ventes d’alcool est passé à 11 % entre mai et juillet, soit 399 millions d’euros, contre 7 % de janvier à avril », indique Nielsen.
La bière toutefois reste en tête du palmarès des boissons de l’été, période pendant laquelle elle représente 31,6 % du chiffre d’affaires du secteur.
Autre nouveauté, une consommation plus avancée cette année d’une quinzaine de jours. Elle a débuté dès la première semaine de mai, date à laquelle, selon l’étude, le rosé a « dépassé en chiffre d’affaires les vins rouge » (…)