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7 Fév 2023 | Observatoire
 

Signe qui ne trompe pas, les principaux acteurs du rayon traiteur « libre-service » – dont Sodebo – s’intéressent au développement des frigos connectés. Après avoir mis au point sa propre technologie articulée autour de balances et de capteurs, l’entreprise déploie le concept FreeGo by Sodebo depuis 2020.

Le concept, selon LSA ? Au lieu d’aller faire la queue à la cantine ou de sortir s’acheter un sandwich, cet équipement propose un assortiment de produits dédiés à la pause déjeuner (plats cuisinés frais individuels, sandwichs, box, boissons, desserts…).

•• Pour ouvrir la porte du frigo connecté, il suffit de créer un compte sur une application en y associant un mode de paiement et une carte (le badge de l’entreprise, par exemple). C’est cette carte qui sert de clé d’ouverture et permet la facturation, déclenchée dès la fermeture de la porte du frigo.

Depuis le lancement de FreeGo, Sodebo a déjà installé 55 machines, dont 27 rien qu’en 2022. « L’activité est en forte expansion. Le marché de la restauration connectée est en train de se construire et nous savons que Sodebo y a sa place. Il y a une réelle adéquation entre l’offre de la marque et les attentes des étudiants. Le sandwich constitue la première vente. On observe qu’il se consomme même le matin comme un produit de petit déjeuner », explique Christelle Buetas, responsable FreeGo.

•• Pour Foodchéri, pépite de la food tech rachetée en 2018 par Sodexo, les frigos connectés constituent un pilier de son activité. L’entreprise, qui compte 220 collaborateurs, dont une centaine dans sa cuisine centrale de Sucy-en-Brie (94), conçoit tous ses plats et les cuisine elle-même avant de les acheminer, soit par ses propres camions réfrigérés vers Paris et ses alentours, soit par Delifresh, filiale de Chronofresh, pour les frigos implantés à Lyon et Bordeaux. Conditionnés sous atmosphère modifiée, les plats cuisinés sans conservateurs affichent une DLC de sept jours, chaque frigo pouvant en contenir 80.

Sur un marché extrêmement concurrentiel, Foodchéri cultive volontiers la dimension engagée de l’entreprise : chaque plat affiche son Éco-score, un système de notation définissant l’impact environnemental d’un produit. Par le biais du système de capteurs et de balance installé à l’intérieur des machines ou parles puces RFID, la remontée de données constitue assurément le nerf de la guerre pour les opérateurs capables de suivre en temps réel qui consomme quoi et où. Photo : LSA