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24 Août 2021 | Profession
 

La crise sanitaire a encore porté l’expansion du commerce en ligne (voir 7 juillet et 19 mai). Mais la construction de nouveaux entrepôts pour répondre aux besoins de stockage et la livraison de colis de plus en plus nombreux ne sont pas sans impact environnemental.

Les acteurs du commerce en ligne et ceux de l’immobilier logistique ont donc réfléchi à améliorer les pratiques. Le Gouvernement ayant annoncé la signature avec eux de deux « chartes d’engagements volontaires », ce 28 juillet.

14 entreprises du e-commerce – parmi lesquelles CDiscount, eBay, FNAC Darty, La Redoute, Showroomprivé ou Maisons du monde – ainsi que la Fevad, la fédération du secteur, ont répondu à l’appel. Mais pas Amazon, le numéro un du commerce en ligne en France … Contacté, Amazon affirme « envisager » de signer la charte et précise attendre de nouveaux éléments pour se décider.

•• Pour les signataires selon Les Échos, il s’agit de limiter les volumes d’emballages pour au moins 75 % des commandes et de promettre aussi de ne plus expédier plusieurs colis pour la même commande d’un seul consommateur. Il s’agit encore de proposer au consommateur au moins deux solutions de livraison et de l’informer sur l’impact environnemental de chacune.

En outre, plus question d’encourager les clients à commander un vêtement dans plusieurs tailles et à renvoyer après essayage les produits inadaptés. Les e-commerçants identifieront enfin « dans leur catalogue de produits ceux qui ont le meilleur bilan environnemental, par exemple ceux qui comportent une part de matériaux recyclés  » explique-t-on au ministère de la Transition écologique.

•• Afin de répondre aux objectifs gouvernementaux de lutte contre l’artificialisation des sols, les signataires de l’immobilier logistique promettent également de construire leurs nouveaux bâtiments sur des friches plutôt que sur des espaces naturels ou agricoles.

Au passage, le Gouvernement annonce la mise en place de conférences régionales de la logistique, afin de mieux identifier les besoins locaux et « d’éviter le développement anarchique des entrepôts ». Sachant que la loi Climat prévoit déjà une planification.