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2 Juin 2024 | Trafic
 

Au début du mois de mai, les douaniers de Saint-Étienne ont suspecté un trafic de cigarettes sur une zone de location de boxes à Chambon-Feugerolles (12 kilomètres au sud de Saint-Étienne, Loire). Enquête et surveillances sorganisent à proximité des lieux avant daboutir au contrôle dun petit fourgon bâché immatriculé en Pologne …

Le chargement de ce camion est composé de quatre palettes de grands cartons emballant des barbecues. En ouvrant ces derniers, les douaniers découvrent d’autres cartons qui eux-mêmes contenaient …des cartouches de cigarettes. Au total 832 kilos de tabac de contrebande, précise Le Progrès.

Vu la quantité de tabac retrouvée, les douaniers sont vite persuadés d’avoir mis la main sur un trafic très organisé. 

•• Le conducteur du fourgon – âgé de 31 ans et de nationalité biélorusse – est placé en retenue douanière. Un deuxième véhicule a également été contrôlé avec à son bord un individu de 27 ans de nationalité française qui s’avère être le logisticien de l’organisation de fraude.

Un troisième véhicule immatriculé en France qui circulait dans la rue des boxes de location a été contrôlé à son tour. Il était conduit par un homme de 61 ans de nationalité arménienne. Ce sexagénaire se trouvait en possession du certificat d’immatriculation du véhicule précédemment contrôlé.

Une fois les véhicules contrôlés et les cartouches de cigarettes saisies, les douaniers visitent les boxes. Si aucune autre découverte de tabac n’a été effectuée, en revanche ils ont mis la main sur des cartons vides similaires à ceux utilisés dans le fourgon pour masquer les cartons de cigarettes retrouvés.

•• Les trois individus ont été remis au service de Police de la Sureté départementale à Saint-Étienne tout comme le tabac saisi.

Présentés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel les trois individus ont comparu ce 29 mai. Le « logisticien » devra purger deux ans de prison.  Le Biélorusse effectuera un an de prison en France avant d’être interdit du territoire français pendant 5 ans. Le troisième individu est condamné à un an de prison : une peine aménageable sous surveillance électronique à domicile. (Voir aussi 4 décembre et 9 octobre 2023).