C’est le directeur général de l’association britannique des professionnels du vapotage – the UK Vaping Industry Association / UKVIA (voir 31 mars 2020) – John Dunne qui tire la sonnette d’alarme dans la revue professionnelle Convenience Store.
D’après lui, entre 40 % et 60 % des « disposable vapes » (que l’on peut traduire par « e-cig pré-remplies » ou « cigarettes électroniques jetables » ou « puffs »), vendues en tous types de point de vente, ne sont pas conformes à la règlementation … quand elles ne sont pas de contrefaçon.
Il est vrai que les saisies de puffs de contrebande se sont multipliées ces derniers temps au Royaume-Uni (voir 23 et 4 août 2022).
« C’est un gros sujet de préoccupation » reprend John Dunne qui annonce recevoir, chaque mois, entre 200 et 400 rapports ou plaintes sur des cas de ventes illégales : « je transmets tout aux autorités ». Avant d’avertir que cela peut déstabiliser une catégorie à fort potentiel et précipiter des mesures contraignantes que les autorités ont déjà prises pour d’autres produits : interdiction des arômes, paquet neutre …
À ce propos, le directeur de l’UKVIA demande que les détaillants soient particulièrement vigilants par rapport à la règle d’interdiction de ventes de produits du vapotage aux mineurs.
Une même préoccupation de part et d’autre de la Manche.