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10 Juil 2012 | Trafic
 

Une cigarette sur six (15,8%), fumée en France, est issue de la contrebande et de la contrefaçon, souligne l’AFP dans sa dépêche relative à la présentation de l’étude du cabinet KPMG à la demande de Philip Morris sur « L’évolution de la contrebande et de la contrefaçon dans l’Union européenne » (voir Lemondedutabac de ce matin 10 juillet).

L’étude confirme qu’en France, 21,1% des cigarettes fumées n’ont pas été achetées dans le réseau officiel des buralistes. Ce qui montre que le phénomène, « encore méconnu » selon le fabricant, relève plus du « crime organisé » que du petit trafic.

Interrogé par l’AFP, Renaud Gaillard (directeur des affaires publiques et de la communication  de Philip Morris France) explique que ces trafics « contrecarrent les objectifs de santé publique » car ils permettent d’acheter des cigarettes à moitié prix, « trompent les consommateurs », surtout avec les cigarettes de contrefaçon, génèrent « un manque à gagner fiscal » et sont « une source de revenu pour le crime organisé ».

A l’heure où le gouvernement vient d’annoncer une prochaine hausse de 6% du prix du tabac en septembre, le porte-parole de Philip Morris souligne la nécessité d’en évaluer  « les conséquences en matière de développement du commerce illicite de produits du tabac ».