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20 Nov 2020 | Profession
 

Circonstance sanitaire oblige, reprise de la revue de presse des témoignages de buralistes à travers les régions (voir 19 et 18 novembre).

•• Cette supérette-tabac de Concarneau (19 000 habitants, 21 kilomètres de Quimper) ne connaît pas le confinement. Ici, la fréquentation y est aussi soutenue qu’à l’accoutumée. Les clients sont toujours fidèles. Et la nouvelle activité … tabac, depuis quelques semaines, y amène encore plus de monde.

Arrivé il y a quatorze ans, le couple a fait sa place et l’établissement s’est transformé avec le temps. Avant, seule une personne travaillait, ils en ont embauché trois autres. Des commerces comme le leur, il n’en existe plus beaucoup. « Ça se fait de moins en moins » estime le patron : « nous, on travaille très bien ».

Le supermarché le plus proche est à 1 kilomètres, pourtant, les habitants du quartier sont nombreux à préférer à se rendre dans cette supérette-tabac Parce qu’elle est plus proche, pour la « sympathie » des patrons aussi et pour la qualité des produits. On y trouve de la viande, du pain, des fruits et légumes, mais aussi la presse.

La supérette est ainsi devenue un lieu de vie où se trouvent tous les produits du quotidien dans une rue où presque tous les petits commerces ont fermé (Le Télégramme).

•• En passant du 36bis au 39 de la même rue, un bar-tabac de Bar-sur-Aube (4 900 habitants, à l’est du département) n’a pas fait que jouer au « Domino » (nom de l’enseigne). La patronne a quitté une location, occupée pendant trois ans, et a racheté les lieux où se situait auparavant un magasin de puériculture.

« Ici, on a 65 mètres carrés avec un espace moins en longueur que l’autre, qui n’en faisait que 40. Là, c’est plus grand, plus lumineux et plus fonctionnel » se satisfait-elle, depuis le démarrage de l’activité en ce nouveau lieu, le 17 novembre.

Un nouvel emploi va être créé, au regard de la palette de services (tabac, presse, jeux, PMU,  colis, etc.), et va s’enrichir à la fin de l’année : « on va travailler sur la téléphonie pour proposer des accessoires, des téléphones reconditionnés, de quoi aussi changer les écrans. On se tournera vers des partenaires ».

De nouveaux besoins en phase avec une fréquentation en hausse : « en période de confinement, les gens sont contents de sortir, venir ici et discuter. On essaie de devenir un vrai commerce de proximité » (L’Union).