À l’occasion de la rentrée des classes, Bic et E.Leclerc ont installé des bornes de collecte, à l’entrée des hypermarchés et supermarchés de l’enseigne, pour inciter les clients à recycler leurs stylos usagés.
•• Bic a déjà organisé, dans une certaine mesure, la seconde vie de ces produits (voir Lmdt du 2 novembre 2017)
Si des bacs de collecte de stylos usagés étaient déjà apparus dans certaines écoles et entreprises, c’est la première fois qu’ils s’invitent à l’entrée des supermarchés. Installés depuis juillet, ils restent en place jusqu’à la fin de la période de rentrée des classes. Un timing idéal pour encourager les consommateurs à rapporter leurs vieux stylos, feutres, porte-mines et autres surligneurs au moment où ils doivent renouveler leurs stocks pour la reprise des cours.
•• Pour chaque stylo collecté, un centime d’euro est reversé à l’association « La Voix de l’Enfant », dédiée à « l’écoute et la défense de tout enfant en détresse ». Mais au-delà de son aspect caritatif, cette grande collecte de stylos correspond également à un projet d’économie circulaire : les instruments d’écritures récoltés sont ensuite transformés en mobilier extérieur.
•• Lancée en octobre dernier, la gamme « Petit stylo deviendra banc » signée Ubicuity compte sept références de bancs pour cours de récréation, tours d’arbres et autres tables à pique-nique, réalisées en partenariat avec le fabricant normand Plas Eco. « Ubicuity, c’est la manifestation visible du geste de tri fait par les écoliers et les adultes. Sa dimension pédagogique encourage les familles, les collectivités, les écoles et les entreprises à accomplir un geste citoyen : ce que j’ai fait sert à quelque chose », détaille Bénédicte Cusinberche, directeur des projets du groupe Bic en Europe, dans LSA.
Il faut ainsi 4 800 stylos pour fabriquer un banc pour école maternelle, 7 200 pour un jardinet ou encore 16 300 pour une table.